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Rapport sur la situation de la jeunesse en Albanie: Les organisations, l'éxode, l'occupation, la santé

L'Albanie, un pays d'une population de trois millions d'habitants, comptait en 1990 650 milles de jeunes entre 14 et 26 ans. Après ce numero a subi une diminution à cause des exodes massifs de population vers l'Occident sur lesquelles les données ne sont pas complètes.

En Albanie, 70% de la population vit à la la campagne. Cela se reflète même dans sa situation sociale (d'après les statistiques entre 1985 et 1990, 370 milles jeunes vivaient à la campagne).

160 mille jeunes travaillent dans les usines, fabriques et différents autres services.

70 mille jeunes étaient dans les écoles secondaires, environ 22'000 autres suivaient les études dans les universités.

L'organisation de la jeunesse
Une loi spéciale interdisait à la jeunesse, jusqu'en novembre 1990, de s'organiser en associations de tout caractère. L'organisation unique qui existait était l'Union de la Jeunesse Communiste, un organisme strictement contrôlé par le Parti Communiste. Les jeunes entre 14 et 25 ans étaient obligés d'y adhérer. La privation du droit d'adhésion était une des mesures les plus drastiques contre un jeune et avait des conséquences pour sa vie.

L'organisation des premières associations prit son essor en 1991. En août 1991, l'Organisation de la Jeunesse Communiste fut destituée et fut fondé la Fédération Albanaise de la Jeunesse. Toujours en août 1991 un département pour les problèmes de la jeunesse fut créé par le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, le premier organisme publique s'occupant exclusivement de la jeunesse et de ses problèmes.

Le Département exerce les fonctions principales suivantes;

1. Administration des fonds que l'état met à la disposition de la jeunesse.
2. Contrôler l'activité des organisations de jeunesse.
3. Effectuer des études sur la situation de la jeunesse er sensibiliser l'appareil administratif sur les divers problèmes à résoudre.
4. Contrôler dans un premier temps les fonds hérités de l'exjeunesse communiste.

Les associations juvéniles les plus grandes sont:

1. Fédération de la Jeunesse Albanaise.
2. L'association des Etudiants Albanais.
3. L'Union des Etudiants Albanais.
4. L'association »Jeunesse et Arts«.
5. L'association des sociologues.
6. Le groupement »Generation 22«.
7. L'association des jeunes archeologues.
8. L'association theatrale.
9. L'association des Jeunes Publicistes.

L'éxode
Le phenomene archiconnu de l'exode semble s'être accable sur l'Albanie. Selon des calcus très aproximatifs 550 mille albanais ont quitté le pays, dont 300 mille sont jeunes. Ils sont répartis actuellement en Grèce, Italie, Allemagne, Autriche, Etats-Unis, Turquie et Canada. Un aspect encore plus tragique de cette fuite massive de gens constitue l'exode des mineurs et des jeunes. De 12'000 étudiants enregistrés à l'université de Tirana en septembre 1990, 6000 avaient quitté le pays en juin 1991. De plus en plus de jeunes talents fuient l'Albanie. Ces musiciens, artistes ou sportifs préfèrent s'installer en Occident pour profiter d'une meilleure vie.

Problèmes de l'occupation
L'application de la réforme économique pour la transformation de l'économie socialiste albanaise en une économie de marché a mis en évidence le problème du chômage qui a touché surtout la jeunesse. 60% des jeunes albanais sont chômeurs. Le chômage constitue un grave problème même pour les jeunes qui viennent d'être diplômés.

D'après la loi de l'assistance sociale, les jeunes chômeurs touchent a une somme de 1'100 leks par mois tandis que les jeunes diplômés 370 leks. La situation financière de ceux qui travaillent n'est pas meilleure. Un jeune ouvrier touche entre un salaire 15 et 17 dollars tandis qu'un jeune gagne entre 20 et 22 dollars par mois, à un moment ou deux kilos de pain coûtent 50 leks, soit un quart de dollar et un kilo de viande 150 leks, soit un dollar et demi.

Problèmes de l'enseignement
L'enseignement ne constitue pas un problème très inquiétant en Albanie. Selon les statistiques de 1991, 31'710 jeunes entre 14 et 15 ans ont été enregistrés dans les écoles secondaires, 15'995 étant de sexe feminin et 15'715 de sexe masculin. Durant cette même année scolaire, 26'280 jeunes ont terminé les études secondaires dont 14'832 de sexe feminin et 11'448 de sexe masculin. Après un concours séléctif, 5'447 se sont inscrits à l'université, 2'974 étant de sexe féminin et 2'473 de sexe masculin.
Le système d'enseignement secondaire est divisé en deux professionel et général, ce dernier étant plus étendu. L'accès à l'université n'est pas encore libre. Dans les universités albanaises ne peuvent être enregistrés que 5'500 étudiants par année. Pour participer au concours séléctif, les canditats doivent avoir eu une moyenne d'études secondaires au-dessus de huit (le classement étant entre 4 et 10). Ceux qui ont une moyenne inférieure ne sont pas admis au concours. Un phénomène négatif de ces derniers temps est l'abandon des études de la part de beaucoup de jeunes et de mineurs. Ils préfèrent travailler ou s'occuper de commerce illegal au lieu de suivre leurs études. Une loi qui interdisait l'abandon des cours semble ne plus fonctionner.

Problèmes de la drogue, du SIDA et de prostitution
Le SIDA est une maladie qui n'a pas encore, semble-t-il, touché l'Albanie. Aucun cas de cette maladie n'a encore été enregistré, c'est la conclusion des études et recherches effectuées jusqu'à present. La drogue constitue un problème qui n'a pas encore été mis en évidence. Les statistiques de la police ne recensent aucun cas de trafic de drogue. Malgré cela une tendance à l hausse de l'usage des narcotiques est remarquée ces derniers temps. La prostitution est un problème presqu'inconnu, cela parce que l'Albanie a été un pays petit et isolé. A la diffèrence des autres pays de l'Est les cas de prostitution ne sont pas nombreux.

Santé
Selon les données annuelles, les maladies qui touchent la jeunesse ne sont pas fréquentes. Les cas de décés sont plus fréquents pour le sexe masculin.

Blendi Fevziu

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